Gab : le réseau social utilisé par le terroriste de Pittsburgh contraint de fermer

Ce samedi 27 octobre, Robert Bowers l’auteur de l’attentat à Pittsburgh a été appréhendé par la police de l’état de Pennsylvanie. Le terroriste a fait onze morts dans une synagogue et de plus en plus d’informations commencent à poindre sur ce dernier et les conséquences arrivent. Premier acte : Gab le réseau social sur lequel le criminel affichait clairement sa haine des Juifs est contraint de fermer.

Gab est un logiciel qui a été lancé en 2016. Le réseau social est basé sur le même modèle que ce que propose Twitter. La seule différence face au petit oiseau bleu, c’est que l’application est principalement utilisé par des personnes se revendiquant de l’extrême droite américaine qui en profitent pour exprimer leur opinions très souvent contestables, mais aussi leur antisémitisme.

Gab fermé après avoir été retiré du Play Store

Bien entendu l’arrestation de Robert Bowers après l’attentat de Pittsburgh a conduit le FBI a enquêter sur le profil du terroriste. En premier lieu, les profils de réseaux sociaux constituent une véritable mine d’or d’informations. C’est le logiciel Gab qui a été très utile pour les enquêteurs du groupe SITE ( Search for International Terrorists Entities Institute ). En effet, sur une capture d’écran du profil de Robert Bowers, désormais suspendu, on pouvait y lire « Les Juifs sont les enfants de Satan ». La réaction a été immédiate puisque c’est d’abord Google qui a retiré le logiciel du Play Store afin qu’il ne soit plus possible d’y accéder.

C’est ensuite Joyent l’entreprise qui fournit l’accès internet à Gab qui a suspendu ses services au réseau social. Paypal a quant à lui exclut le site de son service de paiement. Ce dernier a réagit via son compte Twitter « Gab va probablement être hors service pendant des semaines à cause de cela ». Ce qui séduit les usagers du réseau c’est la totale liberté d’expression qui leur est offerte pour toutes les opinions. Ainsi des figures extrémistes du paysage politique américain chassés des réseaux sociaux traditionnels ont trouvé un tribune. Bien entendu, les dirigeants se sont désolidarisés de l’attentat de Pittsburgh et ont condamné son auteur prônant la tolérance zéro dans ce type de cas.