Partager la publication "Les jeunes américains aiment de moins en moins Facebook"
La tourmente pour le réseau social Facebook se poursuit encore à l’heure actuelle. Après les scandales touchant aux données personnelles et surtout le fameux feuilleton de Cambridge Analytica, la pente est difficile à remonter pour Marc Zuckerberg. Une étude de Pew Research Center nous informe que de nombreux jeunes américains ont désinstallé Facebook de leur smartphone.
Quelques années auparavant, le grand public voyait le réseau social Facebook comme un élément indispensable de nos vies. A tel point qu’il paraissait peu probable que la tendance ne s’inverse. Entre temps, le scandale Cambridge Analytica est passé par la et les jeunes américains affirment leur désamour pour l’application.
Les Etats-Unis délaissent Facebook ou protègent leurs données
Nous vous avons parlé récemment que la jeunesse américaine exprimait déjà un désintérêt pour Facebook. Ces derniers préfèrent se tourner vers des logiciels plus restreints mais aussi plus sûrs en terme de données personnelles comme par exemple le logiciel Houseparty. Le sondage effectué par Pew Research Center sur environ 5000 américains. Ces derniers ont pour 54 % d’entre eux modifié leurs paramètres de confidentialité, 42 % ont laissé de côté Facebook tandis que 26 % ont purement et simplement supprimé l’application mobile de leurs smartphones.
A titre d’information, sachez que cette étude ne concerne qu’un petit panel exclusivement situé aux Etats-Unis. Pour sa part, à la publication des ses derniers résultats trimestriels Facebook a constaté que le nombre d’utilisateurs aux Etats-Unis et au Canada ont stagné. C’est en Europe que la baisse la plus conséquente à été constaté. En termes de chiffre d’affaires, le réseau social progresse à hauteur de 42 %. Si la jeunesse américaine se désintéresse de Facebook, cela concerne uniquement le seul logiciel et pas l’entièreté du groupe. En effet, le réseau social favori des 15-24 ans est Instagram.
Il ne reste plus qu’à savoir si cette chute se perpétue pour les réseaux sociaux historiques ou si cela n’est qu’un mini phénomène
