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Grindr le site de rencontres aurait vendu les données de ses utilisateurs

Grindr application mobile rencontres

Les données personnelles des utilisateurs des réseaux sociaux sont un véritable cheval de bataille à l’heure actuelle. C’est au tour de l’application de rencontres homosexuelles Grindr d’être épinglé. Les données personnelles des utilisateurs de l’application auraient été partagées dont notamment leur séropositivité. Le réseau social qui revendique jusqu’à 3.6 millions d’utilisateurs actifs est en pleine tourmente et un #DeleteGrindr est apparu sur Twitter.

Grindr application mobile rencontres

Le site d’information BuzzFeed a relayé le travail de l’ONG norvégienne Sintef qui s’inquiétait de l’usage des données personnelles notamment sur l’application Grindr. Depuis la polémique a éclaté et le réseau social est dans la tourmente à l’instar de Facebook. Celle-ci aurait partagé à deux entreprises les données personnelles de tous les utilisateurs dont certaines sensibles.

Grindr aurait pêché par incompétence contrairement à Facebook

Selon les informations de chez Buzzfeed, l’application mobile Grindr aurait vendu les données de ses utilisateurs à deux entreprises tierces d’analyses de données. Sur leur profil privé, les utilisateurs de l’application mobile peuvent renseigner certaines informations personnelles comme leur séropositivité. Cela est déjà problématique puisque les entreprises notamment aux Etats-Unis peuvent refuser d’embaucher une personne atteinte du Sida. De plus, cela constitue une violation d’informations personnelles et une atteinte à l’intimité personnelle. En effet, les préférences sexuelles de chacune des personnes ont aussi été dévoilées.

Outre ces données sensibles divulguées a des entreprises tierces, la localisation GPS, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse mail de chaque usager. Un hashtag #DeleteGrindr a même été en top tweet sur Twitter. L’application mobile s’est quant à elle défendue d’avoir vendu l’ensemble des données à des entreprises tierces justifiant qu’elle utilise ces « vendeurs de logiciels pour utiliser leurs services ». Les entreprises concernées se nomment Localytics et Apptimize. Ces dernières seraient soumis à des clauses contractuelles strictes de confidentialité et n’auraient jamais été vendues. La polémique a enflé à tel point que l’association des droits numériques Electrics Frontier aurait jugé décevant la communication de Grindr. Après Facebook, c’est une autre application qui est donc au cœur de la tourmente. Alors que les données personnelles sont un sujet de plus en plus sensible, il est fortement probablement que d’autres polémiques éclatent.

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