Avec plus de 2 milliards d’utilisateurs, la surveillance sur Facebook est une tâche de plus en plus complexe. Le travail peu enviable repose sur les épaules d’une équipe de 7 500 modérateurs de contenu qui parcourent des tonnes de messages inesthétiques, allant de la propagande terroriste, aux images d’enfants maltraités. Comme on pouvait s’y attendre, les collaborateurs de la firme ne font pas toujours leur travail avec rigueur. C’est ainsi qu’un autre signalement de messages odieux et haineux passent à travers les failles du site.
Facebook, trop laxiste sur des commentaires jugés haineux
L’organisme sans but lucratif a envoyé à Facebook un échantillon de 49 articles contenant des propos haineux parmi eux, quelques-uns avaient une expression légitime. Le réseau social a admis que ses examinateurs avaient commis des erreurs dans 22 des cas. Dans 6 situations, Facebook a reproché aux utilisateurs de ne pas avoir signalé correctement les messages et, dans deux autres incidents, il a dit qu’il n’avait pas suffisamment d’informations pour répondre. L’entreprise a défendu 19 de ses décisions. Ces posts comprenaient des propos sexistes, racistes et xénophobes.
« Nous sommes désolés pour les erreurs que nous avons commises », a déclaré Justin Osofsky, vice-président de Facebook, dans une déclaration. « Nous devons faire mieux. » L’exécutif a révélé que le réseau social portera son équipe de sécurité à 20 000 personnes l’an prochain afin de mieux mettre en œuvre les normes communautaires. Il a ajouté que Facebook supprime environ 66 000 messages signalés comme des propos haineux chaque semaine.
En plus de lutter contre la désinformation, Facebook a également ajouté de nouveaux outils pour lutter contre les contenus sensibles. En avril 2017, il a mis en place un mécanisme de signalement pour le revenge porn. Plus tôt ce mois-ci, il a lancé des fonctions pour aider la communauté du réseau social à bloquer ou à ignorer les harceleurs.